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  La Convention montagnarde :
  
du 2 Juin 1793 au 27 Juillet 1794

     Les Montagnards eurent à faire face à une situation exceptionnelle. Ils devaient travailler dans l'urgence et ne pouvaient pas contrôler toutes les conséquences de leurs décisions. Cela n'excuse en rien les bains de sang perpétrés des deux côtés. Quand on se sent acculé, on se bat avec férocité pour défendre ce en quoi l'on croit.

  Le gouvernement révolutionnaire

    Les Montagnards doivent se battre sur tous les fronts. A l'intérieur, pour calmer les paysans, les droits seigneuriaux sont définitivement abolis. Une constitution libérale et qui décentralise les pouvoirs est rédigée. elle ne fut jamais appliquée car:

    le 5 Septembre 1793: les Sans-culottes en armes encerclent la Convention et exigent une plus grande répression envers les personnes suspectes de sympathie pour les ennemis de la Révolution.

    le 17 Septembre 1793: la Convention vote la loi des suspects. N'importe qui peut être arrêté à n'importe quel moment.

    le 10 Octobre 1793: c'est la mise en place du "gouvernement provisoire jusqu'à la paix"


    Ce gouvernement pratiqua jusqu'à sa chute une politique de terreur et de répression, terrible, impitoyable et redoutable d'efficacité.

La politique de la terreur

    La terreur bien que monstrueuse en soi, pour nos esprits du XXème siècle, était dans l'esprit des Montagnards, la plus efficace des réponses pour ramener rapidement l'ordre à l'intérieur, afin de pouvoir concentrer les forces contre la coalition. Le temps est une denrée précieuse et le gouvernement révolutionnaire de Robespierre ne finasse pas.
    En peu de temps, grâce à la loi des suspects, l'opposition est muselée. Les opposants politiques sentent souffler sur leur nuque "le léger courant d'air " du couteau de la guillotine.
    La justice est une mascarade, les procès sont perdus d'avance et Sanson (le bourreau de Paris) ne chome pas. Ses collègues de Province non plus d'ailleurs. En tout, la terreur fit environ 50 000 morts, en comptant le soulèvement vendéen.



    Le 23 Août 1793 c'est la levée en masse. 1.2 million d'hommes sont appelés à combattre. Les soldats de l'an II repoussent les Prussiens et les Autrichiens. L'étau se desserre après la victoire de Wattignies le 16 Octobre. A partir de décembre, les armées françaises ont repris l'avantage.
    C'est à ce moment là, que les choses commencent à aller mal pour Robespierre. En effet, les Montagnards se divisent sur la terreur. Certains : les Indulgents, dont Danton et Camille Desmoulins sont les figures les plus connues, veulent l'arrêter. D'autres : les Enragés, veulent la poursuivre et aller jusqu'au bout.
    Robespierre, lui, s'enferme dans une politique d'isolement. Grâce à la guillotine il fait le vide autour de lui. Les Enragés sont supprimés le 24 Mars 1794 et les Indulgents le 5 Avril 1794. Ainsi le Comité de Salut Public montre que les Sans-culottes ne dicteront pas leur loi et que la terreur n'est pas finie.
    Bien évidemment, Robespierre se retrouve seul ou presque. En effet, il a perdu son soutien populaire, les sans-culottes, et l'appui de la petite bourgeoisie. Mais son autorité est sans partage sur la Convention.
    Robespierre veut changer la société de fond en comble. Il est tout puissant et se conduit en véritable tyran. Il veut une nouvelle religion où la Révolution serait l'objet du culte.
    En juin 1794 Robespierre est au sommet de sa puissance. Le 10 Juin la procédure judiciaire est simplifiée et pendant deux mois c'est la grande terreur. Elle fait 1376 victimes en deux mois à Paris. C'est à ce moment là, que Lavoisier est exécuté.

Conclusion

    Mais le 26 Juin 1794 après la victoire de Jourdan à Fleurus, la France ne craint plus aucune menace militaire. Les gens en ont assez et aspirent à retrouver une vie normale. Les députés de la plaine abandonnent les Montagnards. Robespierre complètement isolé, est pris à son propre piège. Avec ses partisans jacobins, il devient, ironie du sort, la dernière grande victime de la terreur. Le 9 thermidor (27 Juillet ) il est arrêté. Il est exécuté le lendemain.






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