En France, tout le monde, ou presque, souhaite la guerre. Pour les Aristocrates elle serait un moyen de renverser la Révolution et de récupérer
leurs privilèges. Pour la Législative une guerre victorieuse
serait le meilleur moyen d'assurer le succès de la Révolution,
voire qu'elle se déclenche aussi dans les pays voisins qui auraient
été vaincus.
La force du nouveau régime fut de réussir à motiver et à unir les Français dans un même combat. Celui de la défense de cette nouvelle liberté. En juillet la situation est grave, l'Est de la France est occupé et Paris est menacé. Le 11 Juillet 1792, la Législative déclare la patrie en danger. Alors c'est une levée générale. Dans toute la France des volontaires s'engagent pour défendre la Révolution. A Strasbourg, Rouget de Lisle compose un chant de guerre pour l'armée du Rhin. Quand les volontaires marseillais arrivent à Paris le 30 Juillet1792, c'est en le chantant. Il devint, en 1795, l'hymne national : la Marseillaise. Le chef des armées ennemies qui menacent Paris, le duc de Brunswick, précipita les événements. Dans un manifeste, il exige que Louis XVI soit rétabli ou Paris sera détruite. La réponse des Parisiens ne se fait pas attendre. Le 10 Août, les Sans-culottes parisiens avec les fédérés marseillais et bretons attaquent le palais des Tuileries. Les défenseurs du Roi sont massacrés. Et celui-ci se réfugie à l'Assemblée située non loin de là. Acculé, LouisXVI se rend et il est emprisonné avec sa famille dans le donjon du Temple.
La législative sera remplacée par une nouvelle assemblée, élue au suffrage universel : LA CONVENTION. Les Constitutionnels ont perdu le pouvoir. Lafayette doit émigrer, les Parisiens n'avaient pas oublié que c'était lui qui avait fait tirer sur ceux venus réclamer la déchéance du Roi le, 17 Juillet 1791.
En fait, on commence à compter les années à partir de l'an II. |